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Les propriétaires de chevaux la connaissent et la redoutent : la boiterie chez le cheval est une problématique courante mais souvent source d’inquiétude. Les raisons pour lesquelles un cheval boite sont nombreuses, et la gravité d’une boiterie peut aussi bien être légère qu’importante. Aussi, il est nécessaire de connaître les causes potentielles les plus courantes, ainsi que les protocoles de soins liés, pour identifier au plus vite la source d’une boiterie et la traiter au mieux pour limiter le risque de lésions plus pérennes chez nos équidés. C’est pourquoi Lore & Science a créé ce guide des étapes essentielles pour gérer un cheval qui boite.

Qu’est-ce que la boiterie chez le cheval ?

La boiterie est tout simplement un symptôme qui se manifeste par une anomalie dans la démarche d’un cheval. Elle indique souvent une douleur ou une gêne dans l’une de ses articulations, ses muscles, ses tendons ou ses os. Cette condition peut affecter un ou plusieurs membres et varier en intensité.

Comment identifier la cause de la boiterie ?

Une boiterie marquée, un membre enflé, ou un traumatisme permettent généralement d’identifier rapidement la cause de la boiterie. Un coup, une chute, un entraînement excessif ou inadapté… peuvent entraîner des blessures qui affectent les os, les articulations, les tendons ou les ligaments des équidés.

Les lésions les plus courantes sont alors les contusions et les élongations, qui génèrent une irrégularité légère dans les appuis du cheval. Des blessures plus importantes, comme des fractures, des tendinites ou des desmitis (des inflammations des tendons ou des ligaments), peuvent aussi survenir et ne doivent en aucun cas être négligées. En cas de doute, l’intervention d’un vétérinaire reste indispensable pour traiter correctement les membres atteints.

Les articulations jouent également un rôle central dans les problèmes de boiterie chez le cheval, et les affections qui les touchent peuvent être de nature dégénérative ou inflammatoire. On y retrouve des maladies comme l’arthrite, une inflammation chronique des articulations, qui entraîne une douleur persistante et une réduction notable de la mobilité. La synovite, quant à elle, se caractérise par l’inflammation de la membrane synoviale, ce qui provoque une douleur aiguë et une boiterie marquée. Enfin, l’ostéoarthrose représente une dégradation progressive du cartilage articulaire, souvent attribuée à l’âge ou à une usure continue, et elle conduit à une détérioration graduelle de la fonction articulaire.

Certains chevaux présentent aussi ce que l’on nomme le syndrome naviculaire . Initialement, les chevaux atteints peuvent présenter une boiterie intermittente qui, en l’absence de traitement approprié, risque de devenir permanente. Un des signes révélateurs est la douleur à la pression, où l’animal manifeste une sensibilité accrue lors de la palpation de la région naviculaire. On note aussi régulièrement une réduction de la foulée surtout sur les terrains durs. Cette condition pousse également le cheval à modifier sa posture, cherchant ainsi à éviter d’exercer une pression sur les pieds affectés. On constate alors des changements de posture notables et une adaptation visible de sa manière de se déplacer.

Que faire si votre cheval boite ?

Le premier réflexe à avoir lorsqu’un cheval se met à boiter est la mise au repos immédiate. L’idée est d’éviter toute activité ou mouvement susceptible d’aggraver la situation. Ce repos est essentiel pour permettre aux structures endommagées de commencer le processus de guérison sans être soumises à un stress supplémentaire.

Deuxième réflexe indispensable : la consultation d’un vétérinaire. Seul un professionnel sera apte à évaluer et diagnostiquer la cause de la boiterie, en prescrivant éventuellement les examens nécessaires, qu’il s’agisse de radiographies, d’échographies ou d’IRM. Le traitement alors prescrit sera le plus adapté à chaque cheval et chaque situation. Dans certains cas, un soulagement localisé peut être mis en place grâce à l’application de froid (à l’aide de compresses froides par exemple) sur le membre lésé. Cette pratique doit toutefois être effectuée avec précaution, en veillant à ne pas prolonger l’exposition au froid pour éviter les engelures. Des bandages de soutien peuvent aussi apporter une aide ponctuelle. De la même manière, l’application correcte d’un bandage de soutien nécessite des compétences spécifiques, souvent enseignées par un vétérinaire ou un professionnel expérimenté, pour garantir qu’il offre le maximum de bénéfices sans causer d’inconfort ou de dommages supplémentaires.

Gérer les boiteries à long terme

Chez les chevaux aux membres sensibles, la boiterie peut devenir un problème récurrent. Votre vétérinaire peut alors vous accompagner dans la mise en place de protocoles quotidiens qui vont permettre à votre équidé de préserver ses membres des lésions. Cela passe généralement par un soin tout particulier apporté aux pieds de l’animal, par un parage régulier et un ferrage (ou non) adapté, selon son mode de vie et de travail.

Bien entendu, il est toujours nécessaire d’adapter les entraînements et les activités du cheval afin de préserver ses articulations et ses membres des différentes affections qui peuvent les atteindre. Une alimentation saine vient alors soutenir son appareil locomoteur, et des compléments à une ration équilibrée peuvent venir le soutenir aussi bien dans une optique du maintien de son confort articulaire que dans celle de l’optimisation de ses performances sportives. Art Flash permet par exemple de maintenir la mobilité, la souplesse et l’aisance des équidés grâce à une synergie de plantes et d’huiles essentielles adaptée.

Conclusion

Problématique aussi courante que préoccupante pour les propriétaires, la boiterie chez le cheval doit entraîner la mise en place d’un protocole simple : une mise au repos et la consultation d’un vétérinaire équin. Chez les chevaux les plus sensibles, ou atteints d’affections comme le syndrome naviculaire, un quotidien adapté est nécessaire, avec des soins et une attention toute particulière portée aux pieds, au travail, aux conditions de vie et à l’alimentation de l’animal. C’est à ces conditions que vous pourrez soutenir au mieux la qualité de vie et le confort de votre compagnon.

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