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Parmi les affections qui peuvent affecter les chevaux, le syndrome naviculaire est l’une des préoccupations majeures des propriétaires et des cavaliers. Lore & Science vous dit tout sur le syndrome naviculaire : ses causes, ses symptômes, et les différentes approches pour le prévenir et le traiter.

Qu’est-ce que le syndrome naviculaire chez le cheval ?

Le syndrome naviculaire, médicalement connu sous le nom de syndrome de la maladie naviculaire, est une affection débilitante qui affecte fréquemment les pieds des chevaux. Cette maladie insidieuse prend pour cible une région spécifique du pied, située autour du naviculaire, un petit os en forme de bateau niché à l’intérieur du pied du cheval. Les manifestations de cette maladie peuvent être variées, mais elles sont souvent caractérisées par des inflammations, des dégénérescences ou des lésions au niveau des structures environnantes du pied, entraînant ainsi une grande détresse pour les équidés.

Les causes exactes du syndrome naviculaire demeurent parfois obscures, et il semble que plusieurs facteurs entrent en jeu, parmi lesquels des éléments génétiques, environnementaux et de gestion. Il est à noter que certaines races de chevaux présentent une prédisposition accrue à développer cette affection, notamment les pur-sang et les races de sport. Les chevaux de trail, qui subissent des contraintes excessives sur leurs membres antérieurs en raison de leurs activités, courent également un risque plus élevé de développer le syndrome naviculaire.

Quels sont les symptômes du syndrome naviculaire ?

Les symptômes du syndrome naviculaire, souvent insidieux et progressifs, peuvent varier d’un cheval à l’autre, mais ils se manifestent généralement par une gamme de signes cliniques caractéristiques. Parmi les symptômes les plus couramment observés, la boiterie est l’un des signes les plus évidents. Les chevaux atteints de cette affection ont tendance à boiter de manière intermittente, souvent en mettant plus de poids sur l’un de leurs membres antérieurs. La boiterie peut être plus prononcée sur des sols durs ou inégaux.

Une observation attentive de votre animal à l’exercice peut également vous permettre de distinguer les symptômes précoces. Par exemple, une foulée plus courte ou une difficulté à étendre complètement la jambe affectée, ce qui peut entraîner une démarche saccadée. Globalement, les chevaux atteints de cette affection peuvent devenir réticents à l’exercice, surtout lorsque leur douleur s’aggrave. Ils peuvent montrer des signes de contrariété ou de refus à sauter ou à se déplacer rapidement. Votre cheval ou votre jument peut aussi s’avérer moins flexible et moins agile dans ses mouvements en raison des raideurs articulaires provoquées par le syndrome.

En outre, un examen régulier des pieds et de la physionomie de votre animal permet de déceler des signes d’alertes. Typiquement, certains chevaux développent une musculature anormale autour de leur encolure, en particulier au-dessus de la crinière, comme une tentative de compenser la douleur dans leurs membres antérieurs. Nous recommandons également un examen régulier et une palpation des membres antérieurs de votre équidé. En effet, la région du pied touchée par le syndrome naviculaire peut devenir chaude au toucher, en raison de l’inflammation des structures environnantes.

Enfin, tout changement de comportement anormal de votre cheval, comme des signes de léthargie ou une irritabilité inexpliquée, doit vous alerter sur sa santé. Bien entendu, il est essentiel de noter que ces symptômes peuvent varier en intensité et qu’un cheval atteint du syndrome naviculaire ne présente pas nécessairement tous ces signes en même temps. Aussi, en cas d’inquiétude, faites toujours appel à votre vétérinaire pour bénéficier d’un diagnostic précis et personnalisé.

Peut-on prévenir le syndrome naviculaire des équidés ?

Comme pour beaucoup d’affection, une hygiène de vie et une attention particulière portée à l’environnement de votre cheval peut vous aider à prévenir le syndrome naviculaire. Si votre cheval ou votre jument semble prédisposé à ce syndrome, vous pouvez l’aider en mettant en place des éléments simples. Ainsi, assurez-vous que votre cheval bénéficie d’un ferrage approprié, qui prend en compte son anatomie et son utilisation. De même, évitez de le soumettre à des charges excessives, surtout sur des surfaces dures.

De plus, une alimentation équilibrée qui favorise la santé des sabots est essentielle. Vous pouvez également soutenir la santé d’un cheval naviculaire grâce à des compléments alimentaires et de plantes médicinales comme Bones Support, qui favorise et renforce la production et la solidité osseuse des chevaux.

La prévention et la détection précoce des symptômes est la méthode la plus efficace pour aider votre cheval face au syndrome naviculaire. Aussi, prévoyez des examens réguliers avec votre vétérinaire pour dépister tout problème dès son apparition.

Comment soigner un cheval naviculaire ?

Si vous suspectez que votre cheval présente des symptômes du syndrome naviculaire, il est impératif de consulter un vétérinaire spécialisé en médecine équine. Le diagnostic de cette affection repose sur un examen clinique approfondi, des radiographies, et parfois des échographies pour évaluer les structures internes du pied. Le traitement du syndrome naviculaire chez le cheval est un processus complexe qui vise à soulager la douleur, à améliorer la qualité de vie de l’animal et à prolonger sa carrière, le cas échéant. Le choix du traitement dépendra de la gravité de la maladie, de l’âge du cheval, de son niveau d’activité, ainsi que des ressources disponibles pour le propriétaire.

Souvent, l’une des premières étapes du traitement consiste à offrir au cheval un repos complet ou partiel. La réduction de l’activité physique, en particulier des exercices à forte intensité, permet de soulager la pression sur les structures du pied affectées. Parfois, en complément, des fers spécialement conçus, tels que les fers orthopédiques, peuvent être utilisés pour répartir plus uniformément la charge sur le pied du cheval et réduire la pression sur le naviculaire.

Côté traitement, des médicaments anti-inflammatoires peuvent être prescrits par un vétérinaire pour soulager la douleur et l’inflammation. Ils sont souvent administrés pendant des périodes de crise ou en continu, en fonction de la gravité de la maladie. Dans certains cas, des injections intra-articulaires de corticostéroïdes ou d’autres substances sont recommandées pour réduire l’inflammation au niveau de l’articulation du pied et soulager la douleur.

Pour accompagner la guérison d’un cheval naviculaire, il est également possible de donner à son cheval des compléments alimentaires à base de plantes médicinales fraîches servant à fortifier les os du cheval. Ainsi, Osteo Force utilise la phytothérapie pour stimuler la production des cellules osseuses. En effet, les carences en minéraux sont les principales causes de déminéralisation des os.

Enfin, la kinésithérapie, la physiothérapie et d’autres thérapies complémentaires peuvent être utilisées pour améliorer la mobilité, renforcer les muscles et favoriser la récupération du cheval. Dans les cas graves ou lorsque d’autres traitements n’apportent pas de soulagement, la chirurgie peut être envisagée. Cela peut inclure la dénervation du pied pour bloquer la transmission de la douleur ou des procédures plus invasives pour réparer les lésions.

Il est crucial de noter que le traitement du syndrome naviculaire est souvent un processus à long terme et qu’il peut nécessiter une gestion continue de la part du propriétaire et de l’équipe vétérinaire. Un suivi régulier avec un vétérinaire spécialisé en médecine équine est essentiel pour évaluer la progression de la maladie et ajuster le plan de traitement en conséquence.

Ainsi, le syndrome naviculaire est une affection délicate qui peut affecter la santé et la performance des chevaux. Avec une gestion appropriée, un traitement adapté et une collaboration étroite entre le propriétaire et le vétérinaire, il est possible d’améliorer la qualité de vie des chevaux atteints de cette maladie et de leur permettre de mener une vie confortable et active.

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