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Le coryza du chat : symptômes, traitements et prévention

Le coryza est une maladie infectieuse très fréquente, qui peut avoir de graves répercussions sur la santé des chats. Qu’est-ce qui le caractérise ? Comment le distinguer et le traiter ? Lore & Science vous explique tout.

Qu’est-ce que le coryza du chat ?

Le coryza, aussi appelé rhinotrachéite virale féline, ou encore grippe du chat, est une maladie infectieuse commune qui peut être provoquée par trois virus, et une bactérie en particulier :

  • L’herpèsvirus félin de type 1 (FHV) ;
  • Le calicivirus félin (FCV) ;
  • Le réovirus ;
  • Et la chlamydophila felis.

Ces quatre agents pathogènes peuvent, seuls ou associés, se révéler responsables du développement du coryza. Dans des cas moins fréquents, d’autres bactéries, comme la bordetella, les pasteurelles et les mucoplasmes peuvent également le déclencher.

La grippe du chat s’avère très contagieuse. Elle est donc généralement contractée par les animaux qui vivent en communauté : animalerie, chatterie, refuge, foyers ou encore dans des familles possédant plusieurs chats. Les plus fragiles, comme les chatons, les chats âgés et non vaccinés présentent plus de risques d’être exposés au coryza. On estime que 70 % de la population féline est porteuse du virus.

La transmission s’effectue principalement par contact direct :

  • Bouche ;
  • Yeux ;
  • Nez ;
  • Éternuements ;
  • Souffle du feulement propulsant des gouttelettes ;
  • Écoulements infectés.

Il peut toutefois être contaminé de manière indirecte, au contact d’un élément souillé (mains, tissus, objet, etc.). La durée de vie du virus FHV oscille entre 12 heures et 18 heures, suivant le degré d’humidité, contre 10 jours en moyenne pour le FCV.

La prudence est de rigueur pour les humains, car si le virus de l’herpès félin, le calicivirus et le réovirus ne peuvent pas nous infecter, ce n’est pas le cas de la chlamydophila felis. Elle peut entraîner une chlamydiose, une zoonose exceptionnelle pouvant provoquer un syndrome grippal, une photophobie ou encore une conjonctivite. En revanche, la rhinotrachéite virale féline ne constitue pas un risque pour vos autres animaux de compagnie, tels que le chien.

Enfin, il faut savoir que le coryza est une maladie qui persiste à vie chez les chats, sous une forme latente. Le virus se niche dans les couches profondes des amygdales ou dans le ganglion trijumeau, ce qui lui vaut malheureusement d’être inaccessible par les défenses immunitaires de l’animal.

Quels sont les symptômes du coryza ?

Le coryza pouvant résulter de plusieurs entités pathogènes plus ou moins virulentes, les symptômes et leurs gravités varient selon les virus. Ils s’illustrent généralement par une atteinte des voies respiratoires et des muqueuses :

  • Respiratoires : sifflements, éternuements, toux, écoulements, croûtes aux narines ;
  • Oculaires: écoulements, ulcères (FHV), croûtes, conjonctivite ;
  • Buccaux: salivation importante, ulcères (FCV) ;
  • Autres : fièvre, épuisement, perte d’appétit, déshydratation, boiterie…

Si vous possédez plusieurs félins qui présentent les mêmes symptômes, il est très probable qu’il s’agisse du coryza en raison de sa grande contagiosité.

Un vétérinaire peut établir le diagnostic par l’observation des symptômes ou via un test qui déterminera l’agent ou les agents pathogène(s) responsable(s) de la maladie. Prudence, le chat n’est pas un animal qui supporte facilement le jeûne. En cas de suspicion, il est nécessaire de consulter un professionnel s’il ne s’est pas nourri depuis 24 heures.

Enfin, suivant le type virus et les conditions de santé de l’animal, la guérison peut s’avérer aisée ou difficile, entraînant des complications et son décès dans le pire des cas.

Comment soigner le coryza chez le chat ?

Le traitement du coryza va dépendre de la condition du chat et de la gravité de ses symptômes :

1Sonde :

le félin peut être hospitalisé pour se voir poser une sonde, afin de l’aider à s’alimenter et à s’hydrater;

2Antibiotiques :

administré sous forme de comprimés, gouttes ou injections, pour lutter contre la surinfection bactérienne ;

3Anti-inflammatoires :

utilisés pour apaiser ses douleurs ;

4Antiviraux :

prescrits dans les cas les plus sévères, récalcitrants, avec des complications ;

5Soins hygiéniques :

essuyer les écoulements nasaux et oculaires, enlever les croûtes qui obstruent les narines de l’animal, veiller à ce que ses yeux ne restent pas collés ;

6Alimentaire :

le chat refusant bien souvent de se nourrir, il faudra l’aider en lui servant des aliments mous, hachés et appétant.

Chez Lore & Science, nous avons élaboré CoryCat, un complément alimentaire 100 % naturel et efficace, à ajouter 1 fois par jour dans la ration alimentaire de votre chat. Cette solution constitue une excellente alternative aux comprimés solides, qui peuvent s’avérer douloureux et compliqués à consommer par l’animal en raison des ulcères buccaux, ou lorsqu’ils n’ont plus de dents.

Ces traitements ont pour objectif de soulager les symptômes durant la crise, mais ne peuvent pas éradiquer la maladie pour le moment. Comme indiqué précédemment, le chat demeurera porteur du virus, qui pourra se déclarer à nouveau sous forme d’épisodes provoqués par le stress ou encore une autre maladie.

Même s’il ne présente plus de symptômes, la contagiosité reste permanente chez les chats contaminés chroniquement par le calicivirus félin (FCV). En revanche, elle s’avère intermittente, en fonction des crises, pour les chats porteurs du virus de l’herpès félin (FHV).

La période d’incubation du coryza est courte, de 2 à 5 jours avant l’apparition des premiers signes. Si vous possédez d’autres félins, il est nécessaire d’isoler le chat suspecté d’être infecté afin d’empêcher la propagation de la maladie à ses congénères.

Comment protéger son chat du coryza ?

Le vaccin reste la méthode de prévention la plus efficace pour lutter contre le risque de contamination. L’injection permet de le prémunir contre l’herpèsvirus (FHV), le calicivirus (FCV) et la chlamydophila felis, mais pas contre les autres bactéries, telles que la bordetella, les pasteurelles ou encore les mucoplasmes.

La vaccination n’empêchera donc pas votre compagnon d’être infecté par la maladie, mais elle permettra de diminuer la gravité des symptômes en boostant son système immunitaire. De plus, la contagiosité des excrétions s’en trouvera réduite, ce qui limitera les risques de propagation. La première dose peut intervenir dès les 8 semaines du chaton, avec un rappel tous les ans pour maintenir une protection optimale.

Il est important de vacciner les félins à risque, tels que les chatons et les chats âgés, afin de les prémunir contre toute forme sévère de la maladie, qui, nous le rappelons, peut entraîner sa mort.

Il est également possible, et conseillé, de procéder à la vaccination d’un chat qui est déjà porteur du virus. L’injection permettra de stimuler son système immunitaire, et de diminuer la gravité des symptômes durant la prochaine crise.

Enfin, si vous avez été en contact potentiel avec un chat contaminé, sachez que l’herpèsvirus et le calicivirus ne résistent pas à la javel, la soude ou encore un chauffage à 50 °C.

Vous avez un chat atteint du Coryza, partagez avec nous votre expérience dans les commentaires ↓

8 réactions sur “Le coryza du chat : symptômes, traitements et prévention”

Guittonsays:

Bonjour j’ai 2 chats atteints de coryza chronique depuis que je les ai sorti de la rue à 1 mois
Ils ont maintenant 4 ans et sont tous les mois chez le vétérinaire pour antibiotique
J’ai commencé le coryza sur rouky (crises plus espacées)
Un autre à un calcivirus et souffre beaucoup il ne rentre plus pour éviter les soins c’est très stressant
Est ce que je peux donner ce produit en même temps que les antibiotiques merci

Francoissays:

Je nourris une chatte de 15ans qui vit dans la nature.Depuis peu elle rentre dormir à la maison.
Elle a un œil (gauche)qui coule ainsi que la narine gauche aussi.De temps en temps elle fait un bruit. “choume” comme cela…serait ce un coryza ? Mon deuxième chat est vacciné.

Bonjour François,
Sans pouvoir vous dire qu’il s’agit d’un Coryza avéré (diagnostic qu’un vétérinaire pourrait faire), en tout cas la symptomatie évoque bien une infection respiratoire.
Le mieux serait probablement de consulter.
Cordialement

tania Bizouarnsays:

Je donne à manger à un chat libre, que je soupçonne atteint de coryza, éternuement, toux, salivation, sifflement et très maigre depuis trois quatre mois. Je lui donne votre produit qui a l’air de lui être bénéfique. Je ne peux pas l’emmener chez le véto, que puis je faire pour le guérir?

Lore ans Sciencesays:

merci pour votre commentaire, notre produit le Corycat 100% naturel permet effectivement de soulager les symptômes du chat atteint du coryza. Malheureusement le chat restera porteur du virus du coryza toute sa vie sous forme latente, il n’y a pas pour l’instant de solution pour éradiquer le virus définitivement, il est recommandé de vacciner les chats dès le plus jeune âge, ce qui les rendra plus résistants face à ce virus.

Nathalie MARSACsays:

Bonjour, je m appelle Nathalie. Je suis bénévole en protection animale et je m’occupe de nourrir des chats libres. Je remarque aussi des chats porteurs du virus du coryza, touchés par le calicivirus avec l’ inflammation s appelant stomatite. Le chat a des difficultés à manger.
Étant en contact avec une association de Protection Animale, nous prenons en charge le chat pour lui prodiguer les soins médicaux nécessaires afin de le soulager de la douleur et lui apporter un meilleur confort buccal pour qu il puisse s’ alimenter.
Je vous écris aujourd’hui pour savoir ce qu’il en est concernant le chat libre que vous nourrissiez. Je vois votre écrit trop tard.
La chose que je vous aurais conseillé de faire est de contacter une association de Protection Animale afin de sortir ce chat malade de la rue. Soit en le prenant à la main si celui-ci est sociable ou bien le capturer à l aide d’ une trappe de capture s il ne se laisse pas approcher.
Ce chat est il encore vivant aujourd’hui ?
Avez vous pu faire quelque chose pour lui ?

Nathalie M. Nantes, décembre 2023

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