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Les ulcères gastriques sont une affection très courante chez les chevaux. Aussi appelé syndrome d’ulcération gastrique équin, il s’agit d’une érosion qui touche la muqueuse de l’estomac, de l’œsophage ou de la première partie de l’intestin grêle (duodénum) de façon plus ou moins profonde.

Douloureuse, cette maladie peut impacter la qualité de vie et les performances des chevaux.
Lore & Science vous livre ses conseils pour traiter naturellement et efficacement les ulcères chez les chevaux.

Qu’est-ce qui provoque les ulcères du cheval ?

Alimentation

Le cheval est un herbivore dont le système digestif est adapté à une ingestion régulière et en petite quantité d’aliments riches en fibres. Son estomac fabrique en continu de l’acide chlorhydrique, régulé en temps normal par la production de salive grâce à la mastication.
Lorsqu’un cheval mange moins de fibres et mastique moins en raison de repas trop éloignés les uns des autres, l’acidité de l’estomac augmente, ce qui crée un risque d’ulcère plus élevé. En temps normal, les équidés passent en moyenne 60% de leur temps à brouter.
Une vie au box et un fourrage pauvre en fibre provoquent une altération de l’équilibre intestinal, propice aux érosions du système digestif.
Côté alimentation, les facteurs de risques pour les ulcères sont donc :
– les régimes alimentaires pauvres en herbes ou en fourrage
– les repas trop éloignés dans le temps créant des périodes de jeûnes
– un manque de fibres et une trop grande présence d’amidon dans les repas
– un manque d’hydratation qui limite aussi la salivation

Exercice

On entend souvent que les ulcères sont plus fréquents chez chevaux de course, les trotteurs, les chevaux de spectacle ou encore d’endurance. En effet, l’intensité du travail peut être un élément déclencheur des maladies digestives. Une fréquence de travail trop importante, ou des exercices intensifs sont des facteurs de risques supplémentaires. On soupçonne le mouvement d’ajouter au risque de lésions en déplaçant les acides dans le système digestif.

Stress

Un travail inadapté ajoute également une part de stress chez les équidés. Aussi, en cas de symptômes, une mise au repos est indispensable. Il faut noter que les chevaux en pâturage sont en moyenne moins atteints par ce type de lésions.
Toutes les races de chevaux sont concernées par le problème, mais l’on note une prédilection chez les Pur-sang Anglais, les Anglo-Arabes, ainsi les Pur-sang Arabes.

Douleurs ventre, ulcères estomac cheval

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Les symptômes de l’ulcère chez le poulain

Chez les poulains, les symptômes sont généralement plus flagrants que chez les chevaux adultes. Le plus couramment, il s’agit d’une hypersalivation, des diarrhées, ou de bruxisme (le grincement des dents). De manière générale, un abattement et une baisse d’énergie doivent être pris en compte.
Les poulains non sevrés sont particulièrement sensibles aux maladies du système digestif, en particulier s’ils ne peuvent bénéficier d’un rythme de tétée normal. Une prise en charge rapide est indispensable.

Les symptômes de l’ulcère chez le cheval adulte

Les signaux de douleurs à l’estomac chez le cheval adulte sont souvent ténus. Il est donc primordial d’être attentif à tout changement de comportement et d’en chercher la cause. Une hypersalivation, un bruxisme soudain, un poil terne, une baisse des performances et de l’énergie sont révélateurs d’une douleur sous-jacente.
De manière non exhaustive, ces symptômes doivent alerter sur une douleur
provenant potentiellement d’un ulcère équin :
– de la diarrhée
– une perte d’appétit ou un tri des aliments
– une baisse des performances ou une réticence soudaine au travail
– une difficulté à prendre du poids, un amaigrissement et un mauvais état physique général
– des grincements de dents inhabituels
– un cheval couché ou qui se roule beaucoup
En cas de doute, faites toujours appel à un vétérinaire qui pourra poser un
diagnostic plus précis.

Comment réagir face à ces symptômes ?

Face à ces signaux ténus et surtout pouvant provenir d’autres maladies, il est
important de réaliser un examen clinique pour confirmer le diagnostic. Votre vétérinaire réalisera une gastroscopie. Peu douloureux pour l’animal, il s’agit d’insérer un caméra par le naseau jusqu’à l’estomac du cheval pour visualiser et confirmer la présence de lésions.
Néanmoins, cet examen reste une source de stress pour l’animal, et nécessite une pause alimentaire, néfaste en cas d’ulcère. Aussi, un traitement est parfois mis en place dès la suspicion d’un ulcère. Les traitements naturels sont en ce cas particulièrement recommandés. Ils évitent des effets secondaires et montrent une amélioration rapide de l’état du cheval.

Comment soigner un ulcère du cheval ?

Les huiles essentielles et la phytothérapie contre l’ulcère équin

Les huiles essentielles et les plantes médicinales ont une action reconnue dans le traitement des ulcères du cheval. Leur utilisation est validée par des études cliniques en particulier pour leurs vertus antispasmodiques et anti-bactériennes sur la bactérie Helicobacter pylori.

Pour vous accompagner dans le traitement de votre animal, le laboratoire Lore & Science a mis au point Gastro Cure, une solution à base de produits 100% naturels pour soigner cette affection.
La combinaison de plantes fraîches et d’huiles essentielles bio aide à réguler l’acidité de l’estomac tout en accélérant la cicatrisation des plaies et lésions gastriques. Pour un soulagement rapide, Gastro Flash viendra calmer les spasmes et redonner de l’appétit au cheval touché dès la première prise, tout en protégeant l’estomac. C’est une entrée de traitement idéale.

Un environnement propice pour éviter les récidives

Nous l’avons vu, le mode de vie est un facteur de risque pour les ulcères gastriques.
Les chevaux y étant particulièrement sensibles, il est important de créer un environnement propice pour éviter les récidives.
Nous vous recommandons un travail quotidien adapté, et une fréquence raisonnable. En période d’entraînement, des moments de détente sont à prévoir pour limiter les risques.
Des sorties quotidiennes au paddock lorsqu’une vie en pâturage n’est pas possible seront très bénéfiques en prévention.
Côté alimentation, un accès à du fourrage ou une pâture pour brouter régulièrement sera un atout non-négligeable. Dans tous les cas, les jeûnes de plus de 4 heures entre deux repas sont à proscrire. À l’inverse, des rations en petites quantités proposées tout au long de la journée seront à privilégier pour un bon rétablissement de la flore intestinale.
Un régime alimentaire riche en fibres favorise également un bon système digestif.

Vous avez des questions sur le traitement naturel des ulcères du cheval ?
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